Point d'orgue de nombreux projets menés autour du Pôle Ressources Arts, Cultures, Santé et Handicaps, le festival est un temps solidaire privilégié qui revient, les années impaires, autour d'un thème commun, toutes les formes d'expressions.

Spectacles, expositions, rencontres, débats, ateliers, irriguent la Région Bourgogne - Franche Comté et mêlent pratiques artistiques, professionnelles et amateurs. Des lieux institutionnels, éclectiques, singuliers et pluriels sont investis pour toucher un public élargi et déstigmatiser toutes les formes de handicaps.

Edition 2021 :  " Liens & secrets "

Edition 2019 :  " L'envol "

Edition 2017 :  " Profondeurs "

Edition 2015 :  " Cris "

Edition 2013 :  " Le temps "

Cette huitième édition du festival, construite autour du thème du « temps s'enracine de nouveau dans des récits d’hommes et de femmes qui souvent ne parviennent pas à entrer dans le temps de la vie. Des personnes parfois éloignées des temps du monde... du temps des autres... enfermées parfois dans des temps hors du temps au coeur d'eux-mêmes... mais riches de ces temporalités singulières.  

La vie s'offre... se reçoit...  se partage... Ce défi, nous le mettons encore une fois en chantier en initiant une action éclectique qui croise plusieurs créations originales, des projets artistiques pluriels de qualité et des langages qui engagent. Des rencontres qui témoignent que la vie s'incarne dans le besoin fondamental de construire ensemble notre liberté d'être.

Cette exigence culturelle solidaire.. inhérente à toute véritable démocratie... ne peut voir le jour que si elle est sans cesse revisitée par une parole authentique nourrie de l'histoire des hommes... mais avant tout portée oar le regard de chacun d'entre nous... véritables passeurs de cette fragile humanité... de ce temps suspendu... de ce temps retrouvé...

Edition 2011 :  " Le passage "

La vie, dans son intensité, tient à notre effort régulièrement développé pour amener, à la surface, Les trésors qui dorment au plus profond de nous-mêmes.

Notre présence au monde se nourrit de ce visible animé par l'invisible qui nous traverse dans tout acte d'expression, dans tout acte de transmission, dans tout acte de mise en lien avec Les autres. c'est peut-être par cette intimité avec nous-mêmes que tout prend véritablement corps et sens. Mais cette présence ne peut s'épanouir au dehors que si nous sommes en capacité de franchir ces étapes de la vie.. ces « passages » qui inscrivent une rupture dans cette réalité interne que nous tentons de construire avec le monde.

En choisissant le thème du « passage », pour cette nouvelle édition du festival qui s'installe désormais aux portes du printemps, nous avons souhaité vous faire découvrir plusieurs approches, différentes formes artistiques, mais surtout vous faire entendre une communauté de cultures.... de valeurs.. et de destins qui font signe. Cette humanité déployée aux quatre coins de la région Bourgogne est également une invitation à réfléchir sur l'universalité et la singularité des personnes que nous sommes, mais aussi la richesse intemporelle de nos différents regards sur le monde. plus que jamais l'art est une éducation à la sensibilité.

Plus que jamais Itinéraires singuliers s'engage dans cette recherche de sens partagés pour explorer, encore un peu plus, Les nombreux champs sociaux et culturels qui composent notre société et nourrissent la pluralité de nos expressions.

Edition 2009 :  " L'autre "

Il est des paroles en lisière de mémoire que l'expression effleure trop légèrement... des paroles ineffables que l'on esquisse avec pudeur tant ce qu'elles évoquent suggère l'invisible ou la peur... des paroles que l'on garde en attente secrète avant de les offrir au regard.

Prendre en considération la réalité ou la vérité de ces paroles en suspens... leur donner un sens... un corps... leur offrir un lieu... un espace pour les mettre en forme... en mouvement... pour les écrire, les décrire ou les peindre... Tel est le fil, le chemin indicible, que nous vous proposons d'emprunter, « d'empreinter », pas à pas, par petites touches, durant cette nouvelle édition du festival Itinéraires Singuliers qui interroge, cette année, notre rapport à l'autre et donc à nous même.

Depuis 10 ans, Itinéraires Singuliers dessine peu à peu le sillon d'une culture plurielle où l'acte de création double l'implacable brutalité de certains quotidiens. Interroger cet acte de création, mais aussi l'acte de réception... permettre à chacun de se réconcilier avec son état de vie, le quotidien, les désillusions inévitables ou ce qui demeure souvent « imprononcé ».. favoriser le travail d'implication et d'engagement de chaque personne vis-à-vis d'elle-même et vis-à-vis des autres, transmettre, c'est là que se situent peut-être les futurs défis de l'art.

C'est là aussi que nous vous attendons... non pas demain, mais aujourd'hui... dans ce rassemblement nécessaire des différentes communautés de vies et de pensées, dans ce que Thierry Metz nomme si justement le « rapprochement dans les distances ».

Edition 2007 :  " L'absence "

Comment être sans être ? C'est toute la question identitaire de l'individu en rupture avec le monde qui l'environne. C'est aussi la qualité de celui qui cherche à voir et entendre sensiblement l'autre au travers de sa souffrance ou de sa différence.

En choisissant le thème de l'absence pour cette cin- quième édition du festival, nous avons voulu explo- rer les multiples facettes de ce évoque immanquablement la présence, mais aussi l'incertitude, la mémoire, l'oubli, le manque... mot Bref ! Tout ce qui nous interroge et nous met en relation avec cet « état » qui peu à peu nous invite à écouler en nous la découverte de ce que l'on sent, pressent, ressent... parfois avec difficultés.

Il ne s'agit donc pas ici de philosopher sur un thème, mais simplement d'imaginer, le temps d'un festival l'acte artistique comme une révélation de « ce qui est » au travers de « ce que nous sommes »... des êtres malheureusement trop souvent absents à nous-mêmes.….. ou peut-être simplement en mal d'expressions.

Edition 2005 :  " La mise à nu "

Pourquoi "La mise à nu" ? La vie nous envahit, nous submerge parfois avec ses messages de succès individuel, de chacun pour soi excluant ce par quoi la différence de l'un enrichit celle de l'autre. Le respect de la diversité passe, nous le savons, par l'apprentissage de la rencontre...d'abord avec soi-même, puis...avec les autres.

L'Art, dans ce mouvement, a un rôle à jouer puisqu'il va dans le sens de cette "art'iculation" en réseau avec "ce" soi-même et "ces" autres que l'on montre parfois du doigt...

En plaçant la “mise à nu" au cœur de la thématique du 4ème Festival Itinéraires Singuliers, nous voulons affirmer que nos fragilités nous ressemblent...nos fragilités nous rassemblent. Se mettre à nu...c'est dire quelque chose de soi... "dire" dans le sens de donner une "direction".

Il ne s'agit pas de livrer ou de délivrer un message... Il ne s'agit pas de "festivaliser" I'intime...Mais plutòt d'intimiser un temps de rencontre que l'on appelle festival pour nous réaliser plus pleinement en tant qu'humain. 

Edition 2003 :  " Les peurs "

De nombreux lieux d'expressions apparaissent, créés par des équipes qui placent l'Art comme nécessité vitale au ceur de leurs actions. Des artistes s'y engagent, mais aussi des Associations porteuses de formes de production et de programmation originales qui bouleversent parfois les idées reçues en matière de développement culturel.

La 3ème édition "d'Itinéraires Singuliers" du 10 janvier au 16 février 2003 se fait l'écho de ce dynamisme de renouveau de ces désirs de formes et de communications issus parfois de la marge ou de courants dits "singuliers".

"Itinéraires Singuliers" ouvre donc sa démarche artistique et culturelle à tous ceux (professionnels ou non) qui, d'une manière originale, sensible et vivante, tentent (au travers de leurs actions ou créations artistiques) de parler sans victimisation des fractures humaines.

Edition 2001 :  " L'intime "

En Janvier 1999, le 1er festival "Itinéraires Singuliers" investissait durant un mois la ville de DIJON et ses environs (lieux publics, asso- ciatifs et culturels).

Ce festival a permis à chacun de poser un nouveau regard sur les composantes hétérogènes du mot culture, sa fonction et ses cli- vages. Il a surtout montré qu'à partir d'une réflexion sur l'expres- sion de la personne, sur la manière dont elle est traversée par les évènements, sur sa façon de penser, de s'accrocher à des repères, de s'approprier un espace... nous la voyons se structurer différem- ment, communiquer et échanger avec les autres.

A une époque où l'on parle avec insistance de "l'exclusion", où des rencontres s'organisent autour de la "nouvelle citoyenneté", du "droit de cité", du "vivre ensemble"... dans la ville de demain, il nous est apparu important de pérenniser (sous forme de biennale) l'idée d'un temps fort : qui nous interroge sur les diverses formes de ruptures sociales et les raisons qui conduisent à une marginalité subie ou choisie qui nous fasse découvrir la richesse du partage et la force de nos expressions différenciées.

Edition 1999 :  " Errances "

 L'idée maîtresse de cette manifestation est de réaliser une circulation des expressions, de toutes les expressions, autour du thème "Itinéraires singuliers".

Chaque semaine sera prétexte à rencontre, débats, échanges artistiques, création, afin que s'articulent, dans une lutte contre les inégalités d'accès à la culture, maladie mentale, handicap, art, société, citoyenneté. "Itinéraires singuliers" est une invitation à oublier les froideurs de janvier, abandonner quelques idées reçues, pousser quelques portes, pour nous ouvrir aux impulsions créatives d'une nouvelle année riche d’autres dires, d'autres désirs.

"Itinéraires singuliers" est une invitation à mettre notre capacité de voir, de ressentir, d'écouter, à la découverte de ce qui surgit, de ce qui nous étonne parfois chez l'autre, dans l'expression de sa différence. Plus qu'un simple festival, "Itinéraires singuliers" est avant tout un temps de rencontre, une incitation à nous engager là où nous n’avions absolument pas idée d'aller, pour nous sentir au bout du compte, nous aussi, un peu différents.

"L'art a pour devoir social de donner une issue aux angoisses de notre société" Antonin Artaud